Trans-océans
génocides
Le chaos
Jérome
Un jour, une nuit
toujours, la vie
les insectes miroitants
dans les abîmes du temps.
Demain, les rapaces
divulgueront leurs races,
et les pauvres hères
disparaîtront de notre ère.
Divins mortels aspirants,
chutes livides délivrant
les petits des grands
que sors tu de ta vie : d'antan
Après le chaos
Il faudra retrouver les mots,
et poètes,musiciens renaissants,
réapprendre aux hommes la valeur du sang.
Reconstruire vos maisons,
reconquérir vos passions.
Redonner vie à vos enfants,
et surtout accepter le temps.
Un jour, la nuit
du revivre insatisfait,
renaîtra, fortuit
l'oeuvre de vos méfaits.
Cauchemar
Jérome
Lorsque le ciel brumeux,
s'arrache les derniers arbres,
du brouillard ineffable,
renaîtra le soleil,cet infatigable.
Et du dessous de leurs marbres
les poussières des ancêtres,
contempleront une fois de plus
cette nuit sans étoile ni lunes.
En attendant mieux,
leur devenir,leur être,
putréfaction et absolution,
de votre grandeur : la solution !!
Mais soleil pour les uns
c'est pour les autres : demain.
Lucie
Jérome
Après bien des années,
la petite lucie,
revient telle l'aînée,
et de sa compagnie,
ses parents sont heureux.
Même si dans les cieux,
Dieu ne lui a donné,
qu'une petite vie,
et bien, elle est aimée
la petite lucie.
Mon Soleil
Jérome
Soleil
Couleur du ciel,
Donne
tel la madone,
ton sacrifice
ou tous tes vices.
Malgré toi,
tu demeures loi,
et c'est pourquoi
ce que je demandes c'est toi.
Libre
Ivre
Habile
tu es si futile
Les hôtes
Jérome
Quand ils sont tous réunis,les hôtes attablés attendent avec impatience, l'alcool cette douce essence. Vite, vite les bûches s'attisent , et quand bien même le service, c'est pour la nourriture que les hommes palissent.
Vice obscurs, infatigables délices, ils se demandent si l'écriture est vraiment leur nourriture. Ils foisonnent de miracles, mais de leurs esprits rien ne sortira sans hargne.
Ces néologismes
Jérome
Facilité d'écrire,
Désir de posséder,
une langue inscrite
ne laisse rien pour inventer.
Mot , néologisme,
je te hais et te bannis,
toi qui incarcère,
nos mots dans le dictionnaire.
Laisser les mots fleurir
leurs lettres m'accommodent,
et si les autres cherchent explications
qu'importe : ils les trouveront.
Temps de Dieu
Jérome
Le temps qui passe ne satisfait que l'aveugle qui ne le voit pas. Le temps qui s'arrête est haït par celui qui l'attend. Mais la barque, affolée de ses rameurs, coule toujours plus vite et c'est malgré, tout, ce que l'on redoute :
vieillesse et jeunesse,
néant et absolu
Et le prophète continue
sagesse et innocence
Dieu et Dieu.
Il faut bien y croire.
Toi , le poète
Jérome
Actassé par l'outrecasse,
les humains parapnosés,
divulguent sacretement,
leurs joies ineffables.
Poètes inhumains,
vieillesse de demain,
octroyez vous de vos desseins,
et marchez dicrediblement,
sur la ligne infini que vous prônez sans cesse.
Sans coup férir, il te faudra voyager
et sans affront créer.
L'annonce du train
Jérome
Près de la grande cheminée, au bord du gouffre circule le train, il ralentit et alors retentit : "Bonjour, Bienvenue". Mais depuis deux heures durant, on a roulé : déjà, et si on s'est gouré, et bien on s'est planté.
Alors au lieu de me tirer de mon sommeil,
apprend moi le fiel, ce doux amer,
et parsème moi des
caresses de ton ciel.
Cigarettes de tous les peuples , Unissez vous !
Jérome
Chaque jour dans le monde,
lorsqu 'une cigarette s'allume,
une autre s'éteint.
Elle a vécu ou vivra,
mais de son existence,
on ne redoute que sa maladie,
Rites infortuits,
télés démesurées,
campagnes assassine,
laissez la vivre cette petite,
car clopin-clopant,
elle se consume chemin faisant,
et vous dictateurs,
vous la priveriez de bonheur ?
Caustique comme la pique du moustique.
Jérome
Jean, Paul, Pierre, Agnès, Julie , Adam Ira
-- Jean et Paul boivent -> rentrent
(Marseille)
-- Pierre, Adam, Ira sont en Ecosse
-- Paul téléphone à Adam pour la vente d'un tableau à Londres.
-- Agnès, Julie les rejoignent à Paris.
-- les autres se retrouvent tous à Londres
-- le tableau ne se vend pas : Naissance d'une secte dans la forêt : culte de Dioujva (Dieu des pierres et de l'eau vive qui les moulent, les façonnent). Dégoût de la vie citadine.
-- Premier culte
-- Deuxième culte
-- Arrivée de l'être suprême => conflit entre les hommes et les femmes
-- Suicide collectif
-- Morale et conclusion